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Café : L’ASPROCAF veut agir pour la durabilité et la valorisation du secteur

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En Côte d‘Ivoire, le binôme café-cacao, essentiel à l’économie du pays tend à laisser place au cacao avec la baisse de la production du café. Pour l’association des promoteurs de café (ASPROCAF), il y a urgence à agir afin d’impulser une nouvelle dynamique à la chaîne de valeur du café.

A l’occasion d’une conférence de presse organisée le 21 septembre 2024, l’ASPROCAF dirigée par Fany Seydou a tenu à informer l’opinion nationale et internationale de l’existence d’acteurs «prêts à agir » pour la durabilité et la valorisation du café.

« Des statistiques prédisent que d’ici 2040, on aura plus de café sur le sol ivoirien. (…) C’est pour cela que nous voulons tirer la sonnette d’alarme pour rappeler l’importance du binôme café cacao », indique Moussa Diomandé, torréfacteur et membre de l’ ASPROCAF.

Il rappelle le bien-fondé de l’ASPROCAF, née il y a deux ans et qui revendique près de 400 membres : « Cette association a pour but d’interagir avec nos institutions, notre tutelle pour nous accompagner dans la redynamisation de cette culture », explique Moussa Diomandé.

“Seconde boisson la plus consommée au monde”, le café impose tout un rituel qui se perpétue dans certains pays, a rappelé Abdramane Traoré, secrétaire général de l’ ASPROCAF. Il s’est désolé de la mauvaise qualité du café qui est servie par certains vendeurs ou dans certains kiosques… et du fait que le café soit associé à des mauvais comportements observés par certains automobilistes, notamment les conducteurs de ces minicars appelés communément ‘‘gbaka’’.

« Le café a toujours ses lettres de noblesse, mais est mal connu », déplore le secrétaire général de l’asProcaF.et de rappeler les ambitions de l’ ASPROCAF : « Nous voulons professionnaliser la vente de café, avoir une caisse multiforme sous forme de micro finance et faire des prêts substantiels pour améliorer les conditions de travail. Nous voulons aussi fédérer les associations du secteur et devenir un collège d’acteurs de la chaîne de valeur, à même de peser dans les grandes décisions qui touchent le secteur ».

 Le café, une des cultures phares de la côte d’ivoire connaît une baisse de production. D’un peu plus de 300 000 tonnes dans les années 1970, la production oscille aujourd’hui entre 50 000 et 100 000


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