CIV/Littérature: Venance Konan présente son dernier recueil de nouvelles, à Yamoussoukro

Venance Konan, journaliste et écrivain ivoirien, était dans la capitale ivoirienne, Yamoussoukro, pour la présentation de ces derniers ouvrages sortis. La sortie officielle de son tout nouveau recueil de nouvelles intitulé « Robert, Catapila et l’orpailleuse », le samedi 20 juillet 2024, dans un somptueux hôtel de la place.

Face aux nombreux invités et la presse, il a fait connaitre ce recueil qui comprend six nouvelles. Celles-ci traitent des questions d’actualité ivoirienne. Avec l’humour que l’on lui sait, Venance Konan a dépeint la situation ivoirienne à travers des titres « Salaud de chien », « Pour que vive le parti », « Le secret de mon oncle », « Francafrique », « Ce peuple, si méchant » et « Robert, Catapila et l’orpailleuse ».

Les questions de l’orpaillage, l’exploitation des terres ivoiriennes par les étrangers, la prostitution, l’infidélité et la politique, occupent une place de choix « Je suis influencé par l’actualité de mon pays, par les faits de notre société, par mon métier de journaliste. Le roman me permet d’aller au-delà de mon métier de journaliste. Dans le journalisme, on ne peut pas inventer. Par contre, dans la littérature, on peut inventer », a-t-il expliqué son choix d’écriture.

Faisant connaître l’œuvre, l’auteur a indiqué que « Robert, Catapila et l’orpailleuse », retrace l’histoire de Robert, qui a cédé toutes ses terres cultivables à un certain Catapila. Ce dernier prospère non seulement grâce au travail de la terre, mais surtout grâce à l’orpaillage. Robert profite bien de la prospérité apportée par cet « étranger », jusqu’au jour où la jeune et belle Tatiana arrive dans le village. Dans “Salaud de chien”, c’est un chien qui réussit à dénoncer l’infidélité de son maître, pourtant habile à multiplier les maîtresses.

Auréolé de plusieurs prix internationaux, dont le Grand prix littéraire d’Afrique Noire avec sa biographie de l’homme politique togolais Edem Kodjo, le Prix Rabelais en France pour son roman « Catapila, chef du village », ainsi que le Prix de la presse panafricaine à Paris pour son essai « Si le Noir n’est pas capable de se tenir debout, laissez-le tomber. Tout ce que je vous demande, c’est de ne pas l’empêcher de se tenir debout », Venance Konan est resté égal à lui-même à travers cette nouvelle sortie.