Le PDCI est frappée par une crise sourde entre deux poids lourds du parti, à savoir Tidiane Thiam le président du parti et Jean-Louis Eugène Billon , député , délégué pdci de Dabakala . Et le point culminant est la candidature à la candidature à la prochaine convention du parti engendrée par Billon. Est-ce un point de non retour ?
Non, le pense Jean-Marc Yacé membre influent de l’actuel comité directeur du parti. En fin politicien averti, il a pris sur lui l’initiative de “réconcilier” ces deux ténors du PDCI que rien n’oppose en réalité sauf des approches différentes dans la gestion interne du parti.
Billon reproche un déni de démocratie à travers le non-respect de la tenue d’une AG ordinaire qui devrait se tenir depuis une décennie, et ensuite la tenue effective d’une convention et ce, à maintenant moins d’un an de l’élection présidentielle .
Les détracteurs de Billon quant à eux, reprochent au député de Dabakala le non-respect de la discipline du parti à travers sa décision d’être candidat à la convention du parti voulant braver ainsi selon eux le candidat naturel, Tidiane Thiam . Dans cette guerre des théories, les militants du pdci ne savent plus à quel saint se vouer.
Or , jadis à cette période, le PDCI avait déjà démontré sa puissance de frappe sous le gouvernorat d’Henri Konan Bédié . HKB avait pourtant prévenu les différents protagonistes Thiam et Billon de la nécessité de former un duo, une équipe pour affronter les batailles qui se présenteraient devant le plus vieux parti ivoirien et d’Afrique. C’est dans ce flou apparent que le député maire de Cocody Jean-Marc Yacé a semble-t-il pris son bâton de pèlerin afin de remédier à la situation. Il mènera dans les prochains jours une action sur le terrain qui va consister à aller vers Thiam et ensuite Billon pour ensuite avoir après, instaurer un dialogue direct entre Thiam et Billon.
Il est à déplorer l’inactivisme surtout sans le camp de Thiam. En effet, en tant que grand chef du village, garant de la sécurité et la paix , il fut approprié que les affidés de Thiam se démènent en choisissant ce qui a toujours fait la fine crème du PDCI , le dialogue qui est l’arme des forts . On ne confie pas la charge d’un bœuf à quelqu’un qui n’a pu garder une poule. Dixit Félix Houphouet Boigny. C’est cet adage que Jean-Marc Yacé veut traduire en acte. Car il n’est jamais trop tard de bien faire. Tous clament qu’ils viennent au chevet de la Côte d’Ivoire malade selon eux. Mais on ne se bat au chevet d’une mère malade.
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